Comment reprendre une entreprise ? A qui ce projet convient-il ? Quels sont les critères à privilégier pour reprendre une entreprise et savoir en retirer des bénéfices ? Pour reprendre une entreprise, il suffit en théorie de disposer d’un budget suffisant, de l’accord des banques et de celui du cédant. Il s’agit d’un acte de vente classique, qui permet d’acheter à la fois un fond de commerce et de disposer de locaux et de personnel déjà formé, ainsi que d’un statut juridique éprouvé. Mais avant de reprendre une entreprise, il faut disposer d’un minimum de garanties qui permettront d’assurer un bon rendement par la suite. Pour reprendre une entreprise avec succès, il faut avant tout pouvoir en comprendre les objectifs et les mécanismes. Le repreneur doit donc s’orienter vers des entreprises actives dans un domaine professionnel qu’il connaît et maîtrise parfaitement. D’autres paramètres sont à prendre en compte pour établir un projet de reprise d’entreprise : la taille de la société et le nombre d’employé, le montant du chiffre d’affaire, le salaire du dirigeant et les possibilités d’expansion. Reprendre une entreprise suppose donc de s’interroger au préalable sur tous ces points, et de monter un dossier précis, mettant en avant les compétences spécifiques du repreneur, ses objectifs et ses aspirations. Certains organismes proposent conseils et aides financières pour reprendre une entreprise. Les Chambres du Commerce et de l’Industrie, ainsi que les Chambres de Métier et d’Artisanat, ou encore la Fédération Française du Bâtiment soutiennent les repreneurs en les assistant pour le montage de leur dossier. L’Oséo est également capable de proposer des solutions financières pour limiter l’endettement et des aides pour reprendre une entreprise. Reprendre une entreprise est un projet qui se prépare avec soin, et doit faire l’objet d’un accompagnement. Que signifie exactement « reprendre une entreprise », et quels sont les interlocuteurs du repreneur ? S’engager à reprendre une entreprise représente une lourde responsabilité. En effet, un repreneur achète à la fois le fond de commerce, le capital, le statut juridique et fiscal de la société. Il doit tenir tous les engagements pris par son prédécesseur. Les contrats avec les clients en font partie, tout comme les dettes et les contrats de travail en cours. Reprendre une entreprise, c’est donc bénéficier d’une organisation en état de fonctionnement, mais accepter également de perdre un peu de liberté. Dans la mesure où la responsabilité personnelle du repreneur va être engagée, reprendre une entreprise constitue une opération délicate. Il n’existe aucune obligation légale d’accompagnement pour le repreneur potentiel mais un service de conseil ou un suivi plus approfondi semblent essentiels pour éviter un mauvais investissement. Certains organismes proposent ainsi des aides pour reprendre une entreprise. Les CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie) offrent des outils pour reprendre une entreprise dans les meilleures conditions. Elles organisent notamment des réunions et des conférences pour la diffusion des informations relatives à la reprise ou cession d’entreprise, proposent un suivi personnel et confidentiel pour l’élaboration du projet et son montage financier, et participent à la diffusion d’annonce à travers le portail national de la transmission. Enfin, les CCI ont mis en place des formations à la reprise d’entreprise. L’Oséo a également développé une gamme de services pour reprendre une entreprise et trouver des aides au financement.